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rizome serda conseil
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Prestataires et éditeurs : Appels d’offre, gagnez des points grâce à la RSE ou comment aller plus loin...


Les faits sont têtus ! 83% ont été confrontés aux nécessités de la RSE. Les marchés secteur public comme secteur privé demandent une valorisation de la démarche RSE de chaque entreprise fournisseur dans la plupart des dossiers de consultation.


La dernière enquête Serda-Archimag met à jour les données sur 3 ans : le oui atteint 83% et devrait encore continuer à progresser en 2025.


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Résultats issus des 3 enquêtes sur les pratiques RSE des acteurs du domaines, enquêtes menées par Serda conseil

La réglementation s’impose

Rappelons également que le Code de la commande publique (CCP) - article L3-1 prévoit : “La commande publique participe à l’atteinte des objectifs de développement durable, dans leurs dimensions économique, sociale et environnementale(...)


La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) est devenue un des enjeux majeurs pour les éditeurs et prestataires de solutions. En intégrant la RSE dans leur stratégie, ces entreprises améliorent leur image et leur compétitivité, comme elles répondent aux attentes croissantes de leurs clients, collaborateurs et partenaires.


Le critère RSE, encore facultatif aujourd’hui devient obligatoire à compter de août 2026 avec au moins un critère d’attribution, pas de minimum ni maximum au niveau pondération et toujours en lien avec l’objet du marché et ses conditions d’exécution.


Et le “rapport“ RSE, tel qu’on le connaît encore, sous sa forme “corporate” et souvent très généraliste est aujourd’hui insuffisant pour répondre aux exigences et critères des appels d’offres.


Les dossiers de consultation en demandent [toujours] plus : outre les engagements et objectifs de réduction d’émissions démontrés tels que les achats matériels, recyclage, développement de code, les PUE des data center, ou les émissions de eCO2, les acheteurs attendent des calculs argumentés et factuels pour chaque projet concerné.


Des responsables RSE de plus en plus aguerris

Les forces commerciales sont sur le sujet RSE “au front” et très souvent, elles se trouvent en face de sachants. Aujourd’hui les responsables RSE qui assistent les acheteurs sont chevronnés et percutants. Plus d’alternatives avec des réponses vagues voire erronées. Les retours peuvent être cinglants !

La montée en compétences des équipes commerciales comme marketing est indispensable.


Pourquoi a-t-on besoin d’établir un bilan carbone ?

Oui, parce que, d’une part, l’empreinte carbone émise par le prestataire ou l’éditeur de solution vient s’additionner au bilan carbone de l’acheteur en alimentant le scope 3 de son bilan carbone réglementaire.

Et d’autre part, l’acheteur a besoin de faire lui aussi baisser les émissions de eCO2 de son organisation à très court terme comme dans le temps (plan d’action sur plusieurs années).


Pour cela, il faut bien que le prestataire ou éditeur de solution établisse son bilan carbone pour pouvoir à la fois être comparé aux émissions des compétiteurs et à la fois alimenter le scope 3 de l’acheteur. Mais rares sont encore les entreprises à avoir calculé leur bilan carbone. Il y a là une alerte majeure car les consultations avec critères RSE sont déjà publiées et la course a commencé. C’est donc le premier pas à faire, sachant que des aides pour le secteur privé existent pour le calculer.


Besoin aujourd’hui d’aller au-delà du bilan carbone général : le calcul au projet ?

On constate maintenant des critères spécifiques au périmètre du projet demandé : hébergement d’une GED, prestation d’archivage électronique ou physique, chaîne de numérisation en mode copie fidèle, etc.

Dans le cadre de ces prestations décrites et à la volumétrie évaluée, la nouvelle attente est 1/ quelles sont les émissions de eCO2 produites dans le cadre du périmètre de la prestation, et 2/ quel est le plan d’action spécifique qui va permettre la réduction de ces émissions sur le plus souvent les 4 années réglementaires d’un marché


Calculer les émissions projet, comment faire ?

Chaque projet est particulier : volumétries, formats, supports, périodicité, distances de déplacement, prestations internes ou externes, véhicules thermiques ou électriques, matériels spécifiques, etc.

Autant de variables qui nécessitent des modèles de calculs adaptés à la fois aux variables de chaque entreprise et aux variables du marché ou projet en question.


L’outil des 21 indicateurs publié par Serda Conseil et CC La Rochelle est une base pour calculer. Cette base est la source de la modélisation d’un calculateur projet Serda adapté aux variables qui seront celles de l’entreprise : matériel, centres de calcul, bâtiments, équipes RH, etc.


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Tableau des 21 indicateurs clés de la dématérialisation responsable (à télécharger gratuitement sur le site de serda conseil / nos référentiels)

La démarche indispensable

Répondre aux exigences des acheteurs, se différencier par rapport aux concurrents, valoriser les activités au regard des salariés comme des partenaires externes, tel est l’objectif de chaque prestataire ou éditeur.


Les actions sont plurielles tout en débutant toujours par une formation RSE, et se poursuivant par le bilan carbone et la modélisation des émissions pour chaque projet. Le développement de calculateurs sur mesure est une réponse appropriée.


On démarre par la force commerciale en enchainant avec les équipes techniques et de production. Pour les éditeurs et prestataires de solutions logicielles, la RSE n'est plus seulement une option, c'est une nécessité stratégique. Elle intervient à la fois dans la réponse aux appels d'offres, la stratégie commerciale et la gestion des ressources humaines.






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